Arrivée sur Sinalta [Libre]

Admin fondateur

Après avoir passé la porte du SGC, Maverick se retrouva dans une grande salle dans un style d'architecture complètement inconnu pour lui. Il était arrivé dans les premiers, ce qui lui permit d'admirer la salle de contrôle dont les lumières s'allumaient au fur et à mesure de l'avancement des explorateurs, dans son ensemble. La lumière n'était que artificielle, aucune source de lumière extérieure n'était pour le moment apparente. Le sol, rouge parsemé de lignes noires, paraissait plutôt dur mais était agréable à l'oeil et au marcher. Alors qu'il avançait progressivement vers les escaliers, sur lesquels il reconnut quelques symboles de l'écriture des anciens, de plus en plus de monde arrivait dans la cité par la porte des étoiles derrière lui. Cette porte, possédant des chevrons bleus, contrairement à ceux des portes de la voie lactée, avait l'air de faire partie intégrante de la cité, elle était implantée dans le sol-même de la pièce.

Maverick monta les escaliers et fut tout-de-suite attiré par les consoles des anciens. Il tentait de connecter sa tablette à celles-ci quand un collègue l'appela en lui montrant sa tablette :
"Monsieur, venez-voir ça !"
Maverick se déplaça et constata que d'après les relevés de la tablette, ils étaient sous quelque-chose d'assez fin et ayant la forme d'une demi-sphère, retenue d'une manière encore inconnue en "flottaison" autour de la cité, même si Maverick avait tout-de-suite pensé à un champ de force.

Pendant ce temps, plus de gens encore étaient arrivés, et les militaires commençaient déjà l'exploration de la cité, ce qui inquiétait un peu Maverick du fait que cette cité leur était totalement inconnue. Il se rapprocha donc d'un groupe de militaires pour avoir des explications :
"Ne pensez-vous pas que nous devrions rester tous ici, je pense que ça serait plus prudent, dumoins tant que l'on aura pas compris comment fonctionne cette cité ?"

Your Favourite Worst Nightmare

Posté pour un ancien personnage : Charlie Evans

Charlie dévisagea l'homme qui venait de lui couper la route. Elle avait au bout des bras un chariot remplit de plusieurs caisses de vivres, chariot qui était limite plus grand qu'elle, et cet individu lui passait devant sans s'excuser au risque de flanquer par terre tout son chargement. Eh bah bravo. La jeune femme décida de se taire, pour une fois. Les premiers passaient déjà la porte, océan bleuté qui les engloutissait avec un bruit comme on n'en entend que dans les dessins animés.

- Excusez-moi, euh...? -

Charlie se retourna. Un militaire de quelques centimètres de moins qu'elle, le regard peu sûr et les cheveux mi-longs semblait lui vouloir quelque chose.

- Oui ? -
- Vous êtes ? -
- Major Evans. -

L'évocation du grade fin vaciller l'homme. Il sembla un instant troublé et la jeune femme se sentit obligée de reprendre la parole.

- Vous désirez ? -
- Euh, non rien, excusez-moi... -

Ah bon. Charlie haussa les sourcils en regardant l'homme s'écarter d'elle et poussa un soupir. Toujours ce problème qu'ils avaient, cet étonnement à voir une femme militaire... Pourtant... Charlie regarda autour d'elle et repéra quelques autres femmes vêtues d'un uniforme gris similaire au sien. Pourtant elle n'était pas la seule. Peut-être la seule femme si haut gradée de la cité, mais qu'est-ce que ça faisait...?
Elle passa la porte. La sensation fut assez étrange, mais plus indescriptible que désagréable. Les caisses qu'elle transportait arrivèrent devant elle, le chariot dans ses mains. Tout s'était bien rematérialisé. Elle avança lentement, scrutant l'intérieur où ils arrivaient. Les lumières étaient déjà allumées. Charlie abandonna son chariot à côté des autres déjà là et rejoint deux autres militaires. Elle connaissait déjà ces deux hommes qui eux ne posèrent aucune question sur son grade ou son identité.
Enfin les derniers commençaient à arriver. Alors qu'ils s'apprêtaient à commencer leur première exploration de la cité, un homme s'approcha d'eux.

- Ne pensez-vous pas que nous devrions rester tous ici, je pense que ça serait plus prudent, dumoins tant que l'on aura pas compris comment fonctionne cette cité ? Demanda-t-il. -
- Je pense que si on attend d'avoir tout compris, on ne visitera jamais tout de fond en comble, avança Charlie. Des équipes ont déjà commencé à arpenter les couloirs, alors tant qu'à faire... D'ailleurs, à qui ai-je l'honneur ? -

Admin fondateur

Maverick observa la jeune femme qui lui avait répondu : une militaire visiblement sûre d'elle, mais assumant parfaitement sa féminité ; plutôt jolie. Elle était assez catégorique dans sa façon de répondre, Maverick devina qu'elle devait avoir l'habitude de diriger de se faire respecter, habitude renforcée par le fait qu'elle soit une femme. Une de ses amies n'avait jamais pu diriger une équipe scientifique de haut niveau alors qu'elle en avait largement les compétences, Maverick savait donc qu'il n'était pas facile de se faire respecter par les hommes quand on est une femme et qu'on a de lourdes responsabilités.

C'est pourquoi il ne fit pas la différence entre elle et un homme, et répondit sur le même ton catégorique :
"Je suis Maverick Stone, chef du corps scientifique de l'expédition. Les premiers relevés montrent qu'on se situe dans une infrastructure protégée par un champ de force, probablement du même type que celui appartenant au vaisseau ancien que l'on a récemment découvert dans notre galaxie. Ces relevés montrent aussi que contrairement à ce qu'il se passe d'habitude, la porte de cet... endroit... a utilisé beaucoup de puissance à notre arrivée. Je pense donc qu'il serait plus prudent de rester groupés jusqu'à être sûrs que l'on puisse être protégés durablement. Je propose de restreindre le périmètre à un rayon de 100 mètres autour de la porte, ce qui permettra tout-de-même d'explorer les parties proches."

Alors que la jeune femme commençait à répondre, la tablette de Maverick émit un son qui signifiait la fin de calculs. Il observa rapidement les résultats et fit signe à la jeune femme de continuer, il pouvait lire et écouter en même temps.

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Posté pour un ancien personnage : Charlie Evans

Charlie n'avait pas laissé le temps aux deux hommes qui l'accompagnaient de placer mot et ils semblaient un peu faire partie du décor tant ils s'effacèrent à la suite de son interaction avec le scientifique. Ce dernier portait l'uniforme bleu et gris que tous les scientifiques portaient.

- Je suis Maverick Stone, chef du corps scientifique de l'expédition. Les premiers relevés montrent qu'on se situe dans une infrastructure protégée par un champ de force, probablement du même type que celui appartenant au vaisseau ancien que l'on a récemment découvert dans notre galaxie. Ces relevés montrent aussi que contrairement à ce qu'il se passe d'habitude, la porte de cet... endroit... a utilisé beaucoup de puissance à notre arrivée. Je pense donc qu'il serait plus prudent de rester groupés jusqu'à être sûrs que l'on puisse être protégés durablement. Je propose de restreindre le périmètre à un rayon de 100 mètres autour de la porte, ce qui permettra tout-de-même d'explorer les parties proches. -

« Je ne demandais pas un discours. » Aurait-elle répondu. Mais le contenu de ce fameux discours était pourtant intéressant, bien qu'elle n'en ait saisit que la moitié tout au plus. Chef du corps scientifique, alors ce n'était pas n'importe qui. Stone se replongea dans son tablet PC et ses calculs tout en faisant signe à la militaire de continuer la conversation. Mais s'il y avait bien une chose qu'elle n'aimait pas chez les scientifiques, c'était le fait qu'ils n'écoutent que plus ou moins ce qu'on leur dit, plongés dans leurs équations.

- Major Evans. Cent mètres vous dites...? C'est un peu... Restreint. Si j'ai bien compris, on va manquer d'énergie ? Mais à quoi il sert, le champ de force ? Je veux dire, de quoi nous protège-t-il ? -

Si la cité avait été équipée d'un champ de force, il devait y avoir une raison. Quelque chose contre quoi se protéger. Quelque chose à craindre. Charlie ne laissa pas le scientifique répondre et reprit.

- Peut-on voir l'extérieur de l'endroit où nous nous trouvons ? Sommes-nous dans l'espace, sur une planète ? -

Puis, comme si elle se souvenait de ce que le scientifique avait dit seulement après un certain laps de temps, elle donna un coup dans sa radio qui grésilla une seconde.

¤ Ici le major Evans. Pour raisons de sécurité nous vous demandons de ne pas dépasser un périmètre de cent mètres autour de la porte jusqu'à nouvel ordre. ¤

Admin fondateur

Maverick écouta la militaire attentivement, bien qu'il lisait en même temps les résultats indiqués sur sa tablette. Quand elle eut fini de poser ses questions, il releva la tête, la regarda un moment dans les yeux, puis répondit :
"D'après ces résultats, je dirais que nous sommes sur une planète, la gravité n'est pas artificielle. Et ce qui nous recouvre est compacte, dense mais pas uniforme, nous ne sommes pas sous un liquide mais sous autre chose. Je ne sais pas encore quoi, mais il va vite falloir trouver, les réserves d'énergie commencent effectivement à manquer. Et euh... Je pense qu'on pourra voir l'extérieur par... là."

Il montra une direction après avoir hésité en regardant sa tablette. Il commença à s'y diriger et invita la militaire à le suivre. Il arriva alors devant ce qui ressemblait à une fenêtre. Il observa, mais tout était noir à l'extérieur. Maverick jeta un oeil à sa tablette, et remarqua que seule la partie centrale de la cité avait été activée par le système, par mesure d'économie d'énergie. Maverick contourna la sécurité pour allumer uniquement les lumières, qui ne devaient pas consommer énormément d'énergie.

Au moment même où il appuyait sur le bouton, les lumières de la partie de la cité en face de lui s'allumèrent, suivies par une autre partie de la cité, bientôt toute la cité fut illuminée. Immense. C'était le seul mot qui vint à l'esprit de Maverick. Cette cité avait l'air aussi grande, voir plus, que les plus grandes métropoles américaines que Maverick avait visitées maintes et maintes fois. Le moment de surprise et d'émerveillement passé, il leva les yeux. On voyait désormais, éclairés par les lumières de toute la cité, le bouclier, ainsi que ce qui le recouvrait : c'était orange, foncé certes, car la lumière de la cité n'était qu'artificielle, mais cela n'empêcha pas Maverick de reconnaître du sable, ou une matière très proche. Ils étaient donc sous une dune de sable, probablement en plein désert.

"Ouah..." ne put s'empêcher de s'exclamer Maverick, avec un certain temps de retard.

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Posté pour un ancien personnage : Charlie Evans

Sans ajouter mot la militaire suivit le scientifique. Il l'amena devant ce qui ressemblait à une fenêtre, d'où on ne voyait absolument rien. Avant qu'elle ne fasse un commentaire sur le manque de luminosité, elle vit l'homme pianoter sur sa tablette et les lumières de toute la cité s'allumer devant elle, à travers la fenêtre. Elle contempla un moment le décor sans rien dire. Les deux militaires l'avaient suivie et étaient aussi impressionnés que le scientifique et elle-même. Au bout d'un certain nombre de secondes qui s'étaient écoulés et après un « ouah » lâché par Stone, Charlie reprit.

- C'est... On est sous du sable ? Demanda-t-elle en observant la matière qui reposait de l'autre côté du bouclier. -

D'ailleurs, ce dernier n'avait pas l'air de vouloir tenir bien longtemps.

- Y'a-t-il un moyen de savoir à quelle profondeur en dessous de la surface nous sommes ? Si l'air y est respirable et comment peut-on remonter...? Combien avons-nous de temps avant que le bouclier ne s'effondre ? -

Beaucoup de questions à la fois. Mais des questions plutôt cruciales dont les réponses devaient vite leur être apportées. Charlie pensa que le scientifique n'avait qu'à pianoter une nouvelle fois sur sa tablette pour que tout s'arrange.
La radio fixée à sa veste grésilla et une voix masculine en sortit.

¤ Major ? Vous devriez venir voir quelque chose ! Nous avons trouvé une sorte de fenêtre d'où nous voyons tout l'extérieur de la cité qui s'est allumé d'un coup ! C'est incroyable, on est sous... sous...¤

La militaire soupira avant de taper dans sa radio pour répondre.

¤ Je sais, je suis actuellement avec le Docteur Stone devant une de ces fenêtres. Nous sommes sous une couche de sable, à mon avis. Restez prudents et évitez d'allumer des systèmes ou tout ce qui pourrait consommer de l'énergie. ¤
¤ Bien. ¤

- Mais d'ailleurs, se tourna-t-elle vers le scientifique. Vous avez allumé les lumières, ça ne risque pas de tout consommer ? La cité est très grande... -

ƒl∂ωεя's Cεητυяy

"Je voudrais bien savoir, parmi toutes les belles choses dont est fait son enchantement, parmi les objets noirs ou roses qui composent son corps charmant, quel est le plus doux."

C. Baudelaire - Les Fleurs du mal.

Qui a quatre pattes le matin...
Il s'en va. Il quitte déjà la Terre. Il craint ne plus revenir ici. Il va probablement trouver le temps long, loin de tout ce qu'il aime. Il a d'ailleurs plaqué sa copine pour son travail. Ou du moins, formulons-le autrement: L'expédition a mis un terme à sa vie de couple. La vie familiale, elle, est bien fanée depuis longtemps. C'est une fleur sèche, brune. Une fleur aux pétales intarissables. Et chaque jour, une pétale tombe et devient poussière. Et chaque jour, une pétale repousse naturellement aux côtés du cœur mort de la fleur. Voilà comment décrivait Vianney dans sa tête sa relation avec ses parents. Mais maintenant, une autre vision venait s'ajouter à sa logique déjà assez branlante: celle de sa rupture avec sa copine. Rah, toujours pareil avec les garçons. Vianney, en faisant ses valises, pensait que c'était le mieux à faire. Au pire, il pourrait trouver quelqu'un d'autre sur Sinalta. Euh, non, là il se comportait en macho. Or il n'en était pas un. Il avait secoué sa tête et avait refermé violemment l'étui de sa valise.

...Deux pattes le midi...
En quittant son appartement, Vianney se dit un moment qu'il faisait une bêtise. Il regardait autour de lui, comptait les secondes qu'il mettait pour analyser la situation, puis il tapa du pied et fila à vive allure à sa voiture, direction le lieu de rendez-vous. Au volant, il avait la certaine impression qu'il ne conduirait plus jamais, que les voitures allaient disparaître de son quotidien. Vianney soupira. C'était l'expédition Sinalta qu'il remettait en question ! Il pensait très fort qu'il agissait en parfait idiot et ignorant, alors il prit la ferme conviction que ce voyage était légendaire et inouï. Lorsqu'il arriva au lieu de rendez-vous, déjà pas mal de monde attendait, tous vêtus du même uniforme. C'était l'équipe médicale. Vianney prit connaissance de quelques visages, puis il se posta devant la porte des Etoiles et l'admira.

- Et derrière, il y a une autre planète hein..., murmura-t-il à lui-même en levant bien la tête pour voir les inscriptions antiques.

La forme circulaire de la porte donnait la nausée à Vianney. Et la couleur guère gaie semblait l'inciter à déprimer. Le jeune homme soupira. Il porta une main à son buste et tenta de réfléchir un bref instant. Mais le signal fatidique le ramena à l'ordre, et il passa la porte une boule à la gorge.

...Et trois pattes le soir ?
La première chose que vit Vianney après avoir posé le pied sur ce qui devait être sa nouvelle maison, ce fut la structure étonnamment élégante de la base. Cette architecture plongea le chirurgien dans un profond mutisme. On avait l'impression de le voir buguer. Ses yeux contemplaient les murs, les divers mécanismes. Il plongea ses mains dans les poches de sa veste noire de style gothique, et il secoua sa tête pour enlever une longue mèche de cheveux qui fendait son visage en deux. Il retrouva en conscience, si on pouvait dire ça, puis il fit quelques pas à l'intérieur de la grande salle et prit un couloir au hasard. Il se perdit dans l'observation de ce lieu si mystérieux. Il croyait même que c'était plus intrigant que lui-même.

¤ Ici le major Evans. Pour raison de sécurité nous vous demandons de ne pas dépasser un périmètre de cent mètres autour de la porte jusqu'à nouvel ordre. ¤

Vianney leva la tête vers un mégaphone ancré dans le mur, à une cornure, puis il décida de faire demi-tour pour éviter tout risque. Il contourna quelques collègues, les mains toujours soudées à ses poches, et il fit un tour sur lui-même d'un angle égal à trois cent soixante degrés, comme pour certainement paraître spécial, contrairement aux autres. Nous ne comprendrons probablement jamais la logique de Vianney, ni même ce qui le pousse à agir de cette façon.

L'Homme.
Vianney resta pendant un bon bout de temps dans la grande salle, assis nonchalamment sur une chaise. Tantôt il bidouillait sur les ordinateurs à côté, tantôt il relisait quelques écrits sur la pédiatrie. Puis vint l'heure de prendre ses cachets, ce qu'il fit le plus discrètement possible. Il se leva prestement et déambula n'importe où, puis il alla se réfugier dans un coin et il avala sans eau ses micros-cachets. Il avait pris l'habitude depuis. Secouant sa tête une énième fois, Vianney se retourna et tenta de faire passer sous silence son absence sûrement pas remarquée. Il surprit soudain, et maladroitement, la discussion entre deux officiers, une femme et un homme, habillés différemment de lui, et même d'eux-mêmes:

- Mais d'ailleurs, vous avez allumé les lumières, ça ne risque pas de tout consommer ? La cité est très grande...

Vianney haussa les sourcils un bref instant et tourna le dos à ces personnes pour le moment inconnues, ensuite il soutira de sa poche gauche un carnet assez sophistiqué et y repéra quelques notes laissés par son ancienne copine. En les relisant, Vianney lâcha un gros et long soupir qui dût à coup sûr alerter le personnel alentours. Le jeune homme appuya sur la touche 'Delete', et tout le passé écrit se détruisit en pixels. Vianney releva la tête, et en apercevant les têtes tournées vers lui, il s'efforça de ne pas rougir et rangea immédiatement son carnet électronique.

- Euh... Excusez... Hem, balbutia-t-il en se grattant un instant la joue*.

[*Charlie, ça doit te rappeler quelqu'un, hein ? ;D]

Admin fondateur

Maverick réfléchit quelques instants, pianota de temps en temps sur sa tablette pour chercher des informations et ainsi répondre aux questions du Major en face de lui, qui étaient des questions très pertinentes.

"Oui, on est sous du sable, ou du moins ça y ressemble énormément. Et vues les données qu'on a récupérées des ordinateurs, la pression du bouclier n'est pas très importante pour quelque-chose entièrement recouvert par du sable. Je dirais qu'on est seulement recouverts d'une petite couche de sable 10 ou 15 mètres seulement. Et je pense que l'air est respirable, sinon les anciens qui devaient respirer, comme nous, n'auraient pas construit cette cité ici. Enfin je l'espère, pour le moment je ne peux pas le vérifier."

Maverick se demanda si d'autres personnes avaient déjà découvert ce genre de choses. Et il ne réalisait toujours pas la chance qu'il avait de voir ça. N'importe-quel scientifique donnerait tout pour pourvoir être à sa place, au milieu d'une centaine de privilégiés dans une infrastructure immense construite par des extraterrestres infiniment plus avancés technologiquement que les Terriens et... Sous du sable ! Mais comme le disait indirectement le major Evans, il ne pourrait pas profiter de cette chance longtemps si le bouclier s'effondrait sur lui-même.

Il demanda avec sa radio :
¤Ici le docteur Stone, est-ce que quelqu'un aurait trouvé un quelconque message ou n'importe-quoi pouvant nous expliquer comment recharger le bouclier ? Selon mes estimations, il nous reste environ un ou deux jours, peut-être un peu plus avant que le bouclier ne s'effondre.¤
¤Oui nous avons ici un message mais je suis incapable de le décrypter, je vous l'envoie sur votre tablette¤

Maverick regarda sa tablette, et vit apparaître un message dans la langue des anciens. Cette langue formée de symboles étrangement tous formés de rectangles, et dont il comprenait quelques mots. Il comprit "Bouclier" "Faible puissance" "Arrivée" "Impulsion" "Enlever" "Poussière".
Il en déduit que les Anciens avaient dû prévoir que l'énergie serait faible, il demanda alors dans sa radio :
¤Ici le docteur Stone, une personne sachant décoder la langue des anciens est demandée sur la partie droite du champ d'exploration¤

Il se tourna vers le major Evans, qui semblait attendre qu'il finisse.
"Mais d'ailleurs, vous avez allumé les lumières, ça ne risque pas de tout consommer ? La cité est très grande..."
"Étonnamment, les lumières ne semblent pas puiser leur énergie du même générateur que le bouclier. On peut donc les laisser allumées... Jusqu'à ce qu'on en sache plus."

Un homme était arrivé, assez fin mais grand, habillé de l'uniforme jaune et gris du personnel médical.
"Euh... Excusez... Hem"

Maverick croyant qu'il s'agissait du "traducteur" lui demanda
"Vous savez lire l'ancien ? Pouvez-vous me traduire ça ?"
Et il lui montra sa tablette.

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Posté pour un ancien personnage : Charlie Evans

Charlie commença par écouter attentivement les réponses du scientifique.

- Oui, on est sous du sable, ou du moins ça y ressemble ... -

Puis ses oreilles se mirent à filtrer les informations, ne retenant que les mots clés. Le sable, la pression du bouclier, dix à quinze mètres sous la surface, air respirable. Derrière elle, qui était toujours face à la fenêtre en train d'admirer la somptueuse vue, les derniers aventuriers venaient de franchir la porte et le flux de... d'énergie qui ornait le centre de l'anneau disparut avec un bruit d'aspiration. Les secondes s'écoulaient sans qu'elle ne dise mot. Son regard se baladait çà et là, visitant la grande pièce à l'architecture ancestrale des yeux. Peu commune comme architecture, d'ailleurs. Le scientifique avait parlé d'un vaisseau ancien récemment découvert dans leur galaxie d'origine. En effet, le Major en avait déjà entendu parler mais jamais elle ne l'avait vu de ses propres yeux.
Elle écoutait plus ou moins ce que le docteur Stone racontait à travers sa radio, de manière passive. Elle saisit les "un ou deux jours" qu'ils avaient avant que le bouclier ne s'effondre, mais pas grand chose de plus. Ses pensées voguèrent un long moment, elle pensa à sa vie qui venait de prendre un tournant radical. Elle pensa un court instant à sa famille, à ses sept frangins qui avaient chacun suivit sa propre voie. Elle pensa à toutes ses personnes qui allaient et venaient autour d'elle et imaginait des différents scénarios qui les avaient amenés jusqu'ici. Enfin, elle pensa à ce qu'ils allaient découvrir dans cette galaxie encore inexplorée par leur peuple.

- Euh... Excusez... Hem, fit quelqu'un. -

La militaire se retourna vers l'homme qui avait balbutié, imitée par le scientifique. Le visage de ce dernier parut s'illuminer et lui tendit sa tablette.

- Vous savez lire l'ancien ? Pouvez-vous me traduire ça ? -

L'homme, grand et mince, gardait un visage impassible mais ses yeux reflétaient quelque incompréhension. Le Major inspecta un moment son uniforme ; il s'agissait de celui des médecins. D'ailleurs, c'était une couleur un peu... bizarre. Heureusement pour eux qu'ils sont, la plupart du temps, en blouse.
Un jolie jeune femme se présenta devant le docteur Stone dans un raclement de gorge légèrement étouffé. Elle était habillé tout comme lui de l'uniforme bleu des scientifiques.

- Vous avez demandé quelqu'un pour traduire ? Docteur Stone... -

Charlie commençait à s'ennuyer. Elle se sentait... Inutile, dans ce monde plein de science. Le gringalet prit la tablette et traduit rapidement la phrase, puis échangea quelques mots à travers sa radio et disparut dans un couloir. Entre-temps chez le Major, le désir d'explorer la cité de fond en comble augmentait, et au fil des secondes qui s'écoulaient, s'intensifiait. Puis cette envie fut vite remplacée par la faim.

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Vianney demeurait toujours distant dans ce genre de situation. Là où il avait le chic de se faire remarque de manière assez embarrassante, il se figeait et enfilait un masque impassible sur son visage mort de honte, comme s'il voulait cacher sa rougeur subite. Il adoptait alors un comportement plutôt penché chez les femmes, or il s'avérait que Vianney ne prêtait guère attention à cela, il ne s'en rendait compte presque jamais. Mais lorsqu'il le savait, il fuyait le problème et déguerpissant aussitôt. Sauf qu'ici, il n'était pas au courant. Alors il demeurait calme, inexpressif, et le brun de ses pupilles palpitait. Il replongea ses mains dans ses poches, tout en restant perplexe, et lorsque l'homme qui paraissait plus vieux que Vianney s'approcha de celui-ci en lui tendant une tablette, le chirurgien baissa la tête vers les inscriptions.

- Vous savez lire l'ancien ? Pouvez-vous me traduire ça ?

Ahah, la bonne blague ! Vianney lire l'ancien ? Pas du tout. Mais lire sur des scalpels, ça il savait. Le médecin arqua les sourcils un bref instant, puis il se saisit de la tablette et tenta de déchiffrer ces signes bizarres. Des formes plus ou moins arrondies, avec de nombreux points gras, mettaient la puce à l'oreille du jeune homme. Mais après une bonne minute d'observation, il ne put rien en conclure. Alors il s'étira un petit moment et redonna la tablette au scientifique (du moins ce qu'il put penser en vue de l'uniforme de Maverick) avant de s'excuser platement.

- Navré, je ne crois pas être l'homme que vous cherchez. Je suis médecin moi, pas traducteur.

Et sur ce, il replaça ses mains dans ses poches et resta un moment immobile face à la jeune femme et le scientifique. Puis lorsque vint le vrai traducteur, Vianney esquissa un petit sourire et fit un pas vers les deux interlocuteurs.

- Vous avez demandé quelqu'un pour traduire ? Docteur Stone...

Vianney garda le silence et se plaça derrière Maverick et Charlie pour éviter de troubler le travail du gringalet. L'ennui s'installa automatiquement dans l'esprit du chirurgien qui lâcha un léger soupir. Il commençait un peu à faire froid et l'atmosphère rendait le jeune homme malade. Il ressentit un certain écœurement, et de ce fait, il s'éloigna vers le couloir. Il prit son temps pour faire disparaître sa nausée, et il maudit en pensée sa foutue maladie. En secouant sa tête, il décida de revenir auprès des quelques présents, puis il fit une petite remarque.

- Cette cité a l'air immense... Vous dites que nous sommes sous du sable ? C'est un peu bizarre...

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Maverick se sentit un peu honteux quand la traductrice arriva. Il s'excusa d'un hochement de tête auprès du médecin et se tourna vers la nouvelle venue.

"Jenny ! Ca va ? Tiens tu peux me traduire ça s'il te plaît ?"

Cette dernière hocha la tête, visiblement un peu fatiguée et lui dit doucement qu'elle en aurait pour deux ou trois minutes avant d'avoir une traduction exacte.

Maverick se tourna alors vers le médecin qui venait de remarquer :
"Cette cité a l'air immense... Vous dites que nous sommes sous du sable ? C'est un peu bizarre..."
"Tout dépend de combien de temps on a passé à étudier la technologie des anciens... Je devine que vous n'avez jamais été sur une autre planète... Alors je vais essayer d'expliquer simplement. Nous sommes dans une cité mystique qu'ont quitté des extraterrestres possédant une technologie bien plus avancée que la nôtre il y a dix mille ans, pour se réfugier dans notre galaxie. Et... Je pense qu'on vous l'a dit avant votre départ, mais nous avons changé de galaxie. Donc c'est normal que l'architecture ne ressemble à rien de ce qu'on connait sur Terre. Et comme je l'ai dit, cette civilisation était très avancée technologiquement, assez pour maîtriser les champs de force, la gravité artificielle, et toutes ces choses qui pour nous ne sont que des sujets pour les films de science fiction. Nous sommes donc sous du sable, à mon avis parce-que les vents et les tempêtes de sables ont eu le temps, en dix mille ans, de recouvrir le champ de force de cette cité."

La traductrice fit signe à Maverick qu'elle avait fini la traduction du message. Ce dernier se tourna donc vers sa cousine qui lui dit :
"En traduction exacte cela donnerait : "Le bouclier aura une faible puissance à votre arrivée mais une impulsion enlèvera la poussière." En rajoutant le contexte du message, je dirais que cela veut dire "A votre arrivée, il manquera de l'énergie pour alimenter le bouclier. Cependant, lors de sa désactivation, il émettra une impulsion qui enlèvera le sable du dessus." Voilà ta traduction."

"Merci ! On se voit tout-à-l'heure ?"

Puis Maverick partit de la fenêtre pour rejoindre la salle de contrôle, où un DHD, ce dispositif permettant de contrôler la porte des étoiles, ainsi que des consoles de commande avaient été découvertes. Il s'y trouvaient le dirigeant de la cité ainsi que le chef du personnel militaire. Après un court débat, Maverick se brancha sur l'interphone.

¤Votre attention s'il vous plaît. Nous sommes sur le point de désactiver le bouclier de la cité. Comme certains ont pu le voir, nous sommes sous une dune de sable, nous pensons que la désactivation du bouclier émettra une impulsion permettant de faire partir le sable qui pourrait nous ensevelir. De toute manière, je vous demande de vous assoir et de vous accrocher à quelque-chose. Ne vous appuyez pas contre un mur, cela pourrait vous casser le dos. Compte à rebours programmé sur deux minutes. Top¤

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Posté pour un ancien personnage : Charlie Evans

- En traduction exacte cela donnerait : "Le bouclier aura une faible puissance à votre arrivée mais une impulsion enlèvera la poussière." En rajoutant le contexte du message, je dirais que cela veut dire "A votre arrivée, il manquera de l'énergie pour alimenter le bouclier. Cependant, lors de sa désactivation, il émettra une impulsion qui enlèvera le sable du dessus." Voilà ta traduction. -

Et gna gna gni et gna gna gna. Rien compris. La militaire posa une main sur son ventre qui venait de crier famine. Elle leva lentement la tête pour regarder aux alentours, mais personne ne semblait avoir remarqué. Elle observa la traductrice dialoguer un moment avec le docteur Stone puis regarda ce dernier partir en direction de la salle de contrôle jusqu'à ce qu'il disparaisse de son champ de vision.

¤ Votre attention s'il vous plaît. Nous sommes sur le point de désactiver le bouclier de la cité. Comme certains ont pu le voir, nous sommes sous une dune de sable, nous pensons que la désactivation du bouclier émettra une impulsion permettant de faire partir le sable qui pourrait nous ensevelir. De toute manière, je vous demande de vous assoir et de vous accrocher à quelque-chose. Ne vous appuyez pas contre un mur, cela pourrait vous casser le dos. Compte à rebours programmé sur deux minutes. Top ¤

2'00''

Radical. Bon, il ne restait plus qu'à attendre que ça passe, son répondeur de questions étant parti à l'autre bout de la pièce, elle tenta de réfléchir toute seule à "combien de temps ça va nous prendre de remonter à la surface ?". Elle abandonna au bout de quelques secondes. Avec toute cette histoire, elle n'était pas prête de manger. Quoi que d'après ce qu'elle avait compris, les repas ici n'était pas très luxueux. Son ventre réclama encore et elle décida de s'occuper. Oui, quelque chose à faire, et vite.

1'30''

Le major se plaça à un endroit un peu en hauteur par rapport au reste et décida que sa mission était de vérifier que chacune des personnes respecte les préventions données par le scientifique. Bien sûr, personne n'était assez bête pour désobéir et chaque individu s'était sagement assis. Elle soupira et alla s'asseoir dans l'escalier qui menait à la salle de contrôle. Elle s'accrocherait aux marches en cas de besoin.

0'30''

Et si c'était une mauvaise idée ? Si au lieu d'y avoir une impulsion le sable leur tombait dessus ? Quinze mètres de haut de sable en pleine figure, ça doit pas être très agréable. Enfin surtout pour la cité. D'après ce qu'elle avait vu dehors, la structure était assez spéciale, il y avait plein de tours sûrement faciles à briser. Ces pensées venaient parasiter l'esprit du Major sans pour autant qu'elle ne ressente aucun stress pour ce qui allait suivre.

0'10''

Un grand silence planait sur la pièce. Chacun attendait, écoutait, voulait entendre, mais n'entendait rien. Si l'on était assez proche de son voisin, on entendait presque les battements de son coeur. L'atmosphère était tendue. En fait, les seuls à encore échanger quelques mots à voix basse étaient les scientifiques présents dans la salle de contrôle.

0'00''

ƒl∂ωεя's Cεητυяy

¤ Votre attention s'il vous plaît. Nous sommes sur le point de désactiver le bouclier de la cité. Comme certains ont pu le voir, nous sommes sous une dune de sable, nous pensons que la désactivation du bouclier émettra une impulsion permettant de faire partir le sable qui pourrait nous ensevelir. De toute manière, je vous demande de vous assoir et de vous accrocher à quelque-chose. Ne vous appuyez pas contre un mur, cela pourrait vous casser le dos. Compte à rebours programmé sur deux minutes. Top ¤

Ouah. Ça c'était du radical. Vianney resta un moment stoïque, mais plus pour très longtemps. Il ne lui restait que deux minutes pour trouver un endroit propice aux consignes du scientifique. La jeune femme quitta les lieux, Vianney entreprit de changer d'endroit également. Il traversa de nombreux couloirs, apercevant des collègues se dépêcher de s'installer correctement. Le jeune homme arqua les sourcils un moment, puis il retourna à la première grande salle et se cacha sous un bureau. Il se sentait un peu idiot dans un sens. Mais au moins, il était en partie protégé du sable. L'information qu'avait annoncé Maverick stressait Vianney. Avec sa maladie en poche, il était un réel handicap. Le médecin soupira un long moment et posa sa tête sur un pied du bureau.

- Mais qu'est-ce que je fais ici moi... Je ne vais pas aller loin avec ce fardeau...

Vianney sortit de son trou, embêté et angoissé. Il retraversa les couloirs en un rien de temps, et finit même par tourner en rond. Le temps passait atrocement vite à ses yeux. Dans son regard, une flamme d'angoisse crépitait, et Vianney s'adossa un moment au mur, décidant fermement de se reprendre.

- Je ne sais même plus combien de temps il me reste..., se dit-il à lui-même.

Il se rappela alors des précieuses informations du scientifique avant l'annonce fatidique.

- Tout dépend de combien de temps on a passé à étudier la technologie des anciens... Je devine que vous n'avez jamais été sur une autre planète... Alors je vais essayer d'expliquer simplement. Nous sommes dans une cité mystique qu'ont quitté des extraterrestres possédant une technologie bien plus avancée que la nôtre il y a dix mille ans, pour se réfugier dans notre galaxie. Et... Je pense qu'on vous l'a dit avant votre départ, mais nous avons changé de galaxie. Donc c'est normal que l'architecture ne ressemble à rien de ce qu'on connait sur Terre. Et comme je l'ai dit, cette civilisation était très avancée technologiquement, assez pour maîtriser les champs de force, la gravité artificielle, et toutes ces choses qui pour nous ne sont que des sujets pour les films de science fiction. Nous sommes donc sous du sable, à mon avis parce-que les vents et les tempêtes de sables ont eu le temps, en dix mille ans, de recouvrir le champ de force de cette cité.

Et blablabla... Vianney n'avait guère saisi le sens de ces explications, mais le médecin allait faire un effort pour mieux retenir la prochaine fois. Il réfléchissait trop là. Le temps lui manquait. Vianney courut à tout allure vers une autre planque mais trop tard, le compte à rebours prit fin et le bouclier se brisa comme par enchantement. Le médecin crut au départ flotter, mais il se sentait extrêmement mal et il se cramponna du mieux qu'il put à une poutre sèche. Le visage crispé, il pria pour que ça se passe rapidement, car la violente secousse l'agressait, aussi bien lui que les autres arrivés. La pression était tellement forte que Vianney crut s'évanouir, or il s'avérait que ce ne fut pas le cas. Quelques secondes de fracas et de peur, comme si la colère de Zeus s'abattait sur la planète. Puis, le silence. Le calme. La séreinité. C'était ce que cherchait Vianney à présent. Ce dernier se laissa retomber au sol, perturbé et vacillant. Il porta une main à sa poitrine et secoua sa tête. Tout en soupirant, le médecin s'accorda un nouveau temps de réflexion. Réflexion trop longue. Et poussé dans ses pensées, il se figea et laissa ses yeux glisser sur le paysage.

- Trop de lumière..., murmura-t-il en penchant la tête sur le côté.

Admin fondateur

Maverick discutait avec les autres scientifiques. Chacun proposait sa théorie sur ce qui allait se passer. Tous étant de brillants scientifiques, les théories ne divergeaient que sur des petits détails insignifiant qui ne se verraient même pas à l'oeil nu. C'est bien des trucs de scientifiques tout ça...

Alors que la plupart des gens s'asseyaient très rapidement, les scientifiques eux attendaient la fin du compte à rebours pour s'assoir, certains parce-qu'ils devaient surveiller les écrans de contrôle, d'autres pour montrer leur assurance, ou du moins celle qu'ils essayent de faire croire aux autres qu'ils éprouvaient, dans ce nouveau monde. En effet, quoi de plus humiliant pour un scientifique de haut niveau recruté pour une mission Top Secret que d'avoir peur des technologies infiniment plus avancées que celles sur lesquelles il a toujours travaillées ? Ca aussi c'est bien un truc de scientifique...

Maverick resta le dernier cramponné à son écran, il consentit tout-de-même à se trouver une place à dix secondes de la fin du compte à rebours, toujours avec sa tablette à la main. C'était une obsession chez lui, il devait tout surveiller, tout contrôler, même quand il n'y a aucune possibilité pour que ça ne se passe pas comme prévu. A la fin du compte à rebours, il se tint au mur en face de lui.

Les vibrations durèrent trois ou quatre secondes, elles étaient en fait dues à l'onde de choc créée par la cité pour littéralement expulser le sable du dessus du bouclier. Ce temps passé, la cité tangua pendant une demi-secondes : elle reprenait une place bien horizontale sur le sable. Puis, le silence. La lumière. Deux soleils, moins brillants que celui de la Terre, éclairaient la cité sur deux orbites décalées. C'était étrange, l'un était sur le point de se coucher alors que l'autre se situait presque au dessus de la cité et de la tête de ses nouveaux résidents.

Les scientifiques se levèrent tous presque en même temps et se ruèrent sur les ordinateurs les plus proches. Maverick pour une fois voulut faire simple. Il consulta les données les plus importantes sur sa tablette :

Oxygène à l'extérieur : 18%
CO2 à l'extérieur : 7,5%
Température à l'extérieur : 29,5°
Température à l'intérieur : 24°

Il se brancha sur l'interphone, et déclara :
"Opération réussie. L'atmosphère de la planète a l'air vivable, plus d'informations dans quelques minutes. Veuillez rester dans le périmètre défini tout-à-l'heure encore quelques minutes. L'exploration de la cité sera planifiée conjointement par les scientifiques et les militaires. Merci de rester calmes."

Your Favourite Worst Nightmare

Posté pour un ancien personnage : Charlie Evans

La lumière de l'extérieur caressa lentement les visages peu à peu rassurés. Déjà les hommes en bleu, les scientifiques se ruaient sur leurs ordinateurs pour vérifier leur dires tandis que beaucoup d'aventuriers étaient encore au sol. Il fallut une minute aux explorateurs pour tous se relever. Il en fallut six à Charlie pour remonter les marches principales de la salle de contrôle qui donnaient l'impression d'accueillir les visiteurs arrivant par l'anneau ancestral et vérifier d'un regard observateur que personne n'avait été blessé. Il lui fallut treize secondes exactement pour retrouver des yeux le médecin que l'autre scientifique avait prit pour un traducteur, il ne lui en fallut que deux pour parcourir à nouveau la pièce des yeux et enfin dix-neuf et demi pour atteindre la salle de contrôle en marchant à allure modérée.
La militaire se planta devant le scientifique. "Le" scientifique, car les autres de sa conditions semblaient tellement effacés par rapport à lui qu'il semblait être seul. Il ne la vit pas tout de suite visiblement. Le Docteur Stone consulta d'un air sérieux sa tablette puis déclara quelques mots via l'interphone. Enfin il se redressa et sembla voir le major qui avait décidé de rebondir sur son annonce.

- L'exploration. Avez-vous certaines recommandations à faire ou pouvons-nous commencer ? A part bien sûr de prévenir au moindre truc suspect... -

La réponse ne fut pas très écoutée par le major Evans. Un marin's était arrivé dans son dos et lui tapota sur l'épaule, puis lui chuchota quelques mots.

- Nous verrons plus tard pour ce qui est de cela. Ne touchez à rien pour l'instant, il vaut mieux. -

Charlie pivota vers le scientifique.

- Dites, peut-on savoir combien durent les jours sur cette planète ? J'ai bien l'impression qu'il y a... deux soleils. En supposant qu'il n'y en ait pas un troisième qui soit couché. Enfin, pour en revenir aux équipes d'exploration, je ne vois pas pourquoi on mettrai à part le personnel médical ou technique souhaitant aider. -

La femme donna un coup dans sa radio qui était fixée sagement à son uniforme en gardant les yeux fixés sur le scientifique. Lui savait suivre une conversation en regardant sa tablette, elle savait parler dans sa radio tout en le fixant droit dans les yeux.

¤ Ici le major Evans. Que tout le personnel militaire et scientifique se présente devant la porte des étoiles ainsi que les autres prêts à nous aider dans le but d'une mission d'exploration de la cité. ¤

Quelques minutes suffirent aux trois quarts des personnes de l'expédition pour se réunir devant la porte par laquelle ils étaient passés il y avait déjà un petit moment. Charlie observa les hommes attendre les ordres. C'était assez étrange, mais des fois cette sensation de supériorité lui faisait du bien. Une femme major, cela lui causait le regard en biais de bien de ses hommes.
Elle n'était pas bien renseignée sur les grades scientifiques mais avait d'ores et déjà imaginé que le grade du scientifique qui accompagnerait un militaire n'était pas important pour ce genre de mission, et l'inverse était pareil. Sortant de la salle de contrôle elle forma donc les paires et le secteur à explorer, essayant de ne pas isoler un scientifique et un médecin dans une zone, tentant de ne pas laisser se dépêtrer un militaire et un médecin avec des technologies que les meilleurs scientifiques avaient déjà un peu de mal à comprendre... Tout cela dans un hasard total, marchant à la tête du client.